Contextes Didactiques, Linguistiques et Culturels
Volume 1, Numéro 3, Pages 27-38
2024-01-20
Auteurs : Charef Djihed .
La question de la traduction devrait nécessairement figurer au cœur de toute réflexion critique sur le Texte algérien (Barthes), dès lors que l’auteur ne produit pas dans sa langue maternelle. Mais qu’est-ce qu’on entend par traduction dans le champ littéraire maghrébin? Plus précisément, il ne s’agit pas de penser la traduction à partir des catégories habituelles et historiques qui tendent à l’envisager dans un rapport dichotomique entre langue de départ et langue d’arrivée. Dans le contexte de la création littéraire, l’acte traductif ne relève pas des questions liées à la comparaison entre l’original et sa(ses) traduction(s). Il s’agira de se demander comment analyser l’écriture quand elle signifie passage d’une langue à une autre au sein d’un même champ littéraire, d’un même espace culturel, d’une même culture nationale. Concrètement, cela signifie qu’il nous faudra tenter de comprendre comment les écritures maghrébines (algériennes) s’inscrivent d’emblée entre les langues. C’est justement pour essayer de mieux cerner ce phénomène que nous nous proposons de présenter ici quelques créations de Mohammed Dib, nous insisterons plus particulièrement sur L’arbre à dires (1998), L’infante maure (1994) et Neiges de marbre (1990).
Atlâl-s ; Mohammed Dib ; traduction interne ; continuum poétique ; imaginaire
Benslimane Radia
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pages 331-344.
Nourine Elaid Lahouaria
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pages 41-49.
Soltani El Mehdi
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pages 134-143.
Ochi Khaled
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pages 124-133.
Mellak Djillali
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pages 52-61.