Insaniyat
Volume 17, Numéro 3, Pages 251-264
2013-09-30
Auteurs : Touati Oumelkhir .
Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, le bilan en personnel technique était plutôt maigre : 28 ingénieurs et assimilés (Ageron, 1999). Cet effectif ne pouvait assurer la relève des cadres français dans les quelques industries laissées par les colons ou dans l’infrastructure technique du pays. Il pouvait encore moins prendre en charge l’ambitieux projet de développement que l’État allait mettre en œuvre. Pour faire face à la situation, le choix a été d’opter pour une formation de masse afin de préparer les ingénieurs capables d’opérer et de diriger les installations industrielles. Trois types d’institutions ont été retenus : d’abord l’université algérienne qui a développé ses structures et qui a été réformée dans le sens d’une plus grande ouverture aux matières scientifiques. Ensuite, des instituts technologiques ont été créés et dédiés à la formation technique en lien avec les besoins des différents secteurs économiques. Ces instituts étaient sous la responsabilité des ministères industriels qui assuraient leur financement et qui ont mobilisé les entreprises de leur secteur pour des stages pratiques. Enfin, la troisième voie a été la formation dans les écoles d’ingénieurs et universités étrangères. Le secteur industriel y a participé par le recrutement des bacheliers, le financement de leurs études et leur intégration dans ses entreprises à leur retour. Ce dispositif qui a fonctionné jusqu’au début des années 80 a vu ensuite un tarissement de la formation à l’étranger et la fermeture des instituts technologiques....
formation; ingénieurs; transformations; conséquences; entreprise
Ferfera Mohamed Yassine
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Ouchalal Houria
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pages 83-108.
يحي عماد
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بن دحمان عبد الرزاق
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ص 360-370.
Boutefnouchet Assia
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Boudechiche Nawal
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pages 41-57.
Djennadi Lydia
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Benguerna Mohamed
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Gardelle Linda
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pages 91-116.