مجلة العلوم الإنسانية
Volume 6, Numéro 2, Pages 12-25
2016-12-01
Auteurs : Chaib Draa Tani Bentenbi .
La partie du Web que l’on nomme d’ordinaire « Web invisible » est pareille à la partie immergée d’un iceberg. Bien que cette première appellation soit la plus couramment admise, on parle d’ailleurs aussi de « Web profond ». En réalité, l’expression désigne dans une perspective générale l’ensemble du contenu Web non indexé par les moteurs de recherche traditionnels tels que Google. Il s’agira donc plus précisément, si l’on se réfère à la définition donnée par Sherman et Price1, de pages de texte, fichiers ou autres informations de référence dotés d’une qualité tangible, accessibles à partir du World Wide Web, et que, souvent, les moteurs de recherche usuels s’avèrent incapables ou choisissent d’eux-mêmes – pour des raisons d’ordre technique (et notamment liées à restriction de l’espace de stockage) – de ne pas indexer, c’est-à-dire de ne pas référencer au sein de leurs pages d’index. Pour affiner la teneur de cette définition du Web invisible, les analyses du chercheur Bergman2 sont éloquentes. Ce dernier précise en effet que certains moteurs de recherche sont inaptes à saisir ou appréhender certains types d’information: dans les faits, ils sont dans l’incapacité de « voir » ou de collecter, à partir du Web profond, des pages qui n’existeront concrètement qu’une fois qu’elles auront été créées de façon dynamique, c’est-à-dire en tant que résultat d’une recherche bien spécifique. Autant dire qu’il convient de distinguer, au sein même du Web invisible, les données plus brutes issues de bases de données relationnelles d'un contenu généré dynamiquement.
Web invisible académique
Yousfi Hayat
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Matmar Dalila
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pages 48-62.
Yousfi Hayat
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Ouazzi Azzedine
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Bouabbache Aissa
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pages 947-959.
El Hadi Loukem Mohamed
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Aliouali Nadia
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pages 57-78.
Zahir Maza
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pages 67-78.
Ouled Laid Fodil
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Benaissa Zinelabidine
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pages 232-244.