journal algérien de médecine
Volume 28, Numéro 4, Pages 144-148
2020-12-24

Profil Bacteriologique Des Infections Respiratoires Basses Etude Retrospective De 2015 A 2018.

Auteurs : Djedjig F, . Nait Kaci A, . Amrani R, . Lafer O, . Hasnaoui S, . Chemli S, . Senouci H, . Benamrouche N, . Bouheraoua S, . Aoudia N, . Tali Maamar H. .

Résumé

Introduction : Les infections des voies respiratoires basses (IRB) représentent une cause importante de morbi-mortalité dans le monde et sont un motif fréquent de prescription d’antibiotiques. L’objectif de notre étude est de déterminer les bactéries qui sont à l’origine des IRB chez l’enfant et l’adulte et les profils de résistances des germes isolés. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective allant du 1er janvier 2015 au 31 Mars 2018 portant sur 967 prélèvements réalisés, chez 802 malades, il s’agit de 313 prélèvements respiratoires pour diagnostic bactériologique par culture, 401 prélèvements sanguins pour diagnostic sérologique (Mycoplasma pneumoniae, Legionella pneumophila, Chlamydia pneumoniae) et 253 urines pour recherche l’antigène urinaire de Legionella pneumophila et Streptococcus pneumoniae. Résultats: le diagnostic bactériologique est positif dans 29% des cas (234/802). L’âge moyen est 41 ans. Pour les pneumopathies communautaires, on retrouve Mycoplsma pneumoniae (15.5%),Chlamydia pneumoniae (12.3%) Haemophilus influenzae (10.5%), Klebsiella pneumoniae (10.9%), Pseudomonas aeruginosa (10%), Streptococcus pneumoniae (9.5%), Moraxella catarrhalis (7.3%), Legionella pneumophila (6.5%). Pour les pneumopathies nosocomiales les germes les plus retrouvées sont Pseudomonas aeruginosa(27.5%), Acinetobacter baumannii (20%), Klebsiella pneumoniae (15%). La résistance varie selon l’espèce bactérienne, la plupart des souches sont sensibles mais il existe des isolats multi résistants (A.baumannii). Discussion : les résultats retrouvés sont concordant avec les données de littérature. S.pneumoniae; M.pneumoniae ; C.pneumoniae sont les plus incriminés dans les pneumopathies communautaires; L.pneumophila est impliqués dans moins de 5% des cas en dehors des épidémies. P.aeruginosa, les entérobactéries et S.aureus sont retrouvés chez les personnes âgées. La prédominance des germes retrouvés dans les infections nosocomiales est liée à l’écologie bactérienne de l’environnement hospitalier. La résistance des bactéries isolées lors de pneumopathies communautaires est faible mais celles responsables de pneumopathies nosocomiales est élevée. Conclusion : La connaissance des germes responsables d’IRB est très importante et permet d’orienter l’antibiothérapie probabiliste.

Mots clés

Bactéries pneumopathies communautaires, Pneumopathie nosocomiale, Diagnostic bactériologique, Résistance aux antibiotiques.

Syndrome De Good Et Infections Respiratoires Multifocales.

Baough L. .  Mekideche D. .  Meliouen A. .  Bellal A.r. .  Nekhla A. .  Gaffor M. .  Moubrit M. .  Asselah F. .  Zidouni N. . 
pages 275-278.


Neutropenie Chimio–induite : Profil Bactériologique

Kassah-laouar A .  Messala A .  Saidi M . 
pages 16-24.