Revue Des Sciences Humaines
Volume 17, Numéro 1, Pages 69-76
2006-06-30
Auteurs : Mameri Ferhat .
Déverbaliser, traduire le sens et non pas la langue, chercher le vouloir dire, l’auteur, adapter, acclimater, chercher des équivalences pour respecter les us et coutumes de la culture réceptrice, viser l’effet que peut produire le message sur le lecteur dans la culture cible. Telle est l’approche dominante de l’acte traductionnel depuis la nuit des temps. Une approche qui considère la langue comme un vulgaire moyen qui est juste bon pour transporter le message d’une langue vers une autre. À travers un travail de confrontation et d’analyse de trois traductions des noms propres dans le coran, nous envisagons, dans cet article, de prouver que la langue, la lettre, n’est pas qu’une simple coquille servant à stocker des messages. C’est plutôt un moule qui contribue grandement à façonner tout champ sémantique. Plus encore. C’est la langue même, la lettre, qui oriente notre façon de percevoir le vécu. Ainsi, séparer la forme de son contenu c’est justement nuire à ce message, car les deux sont indissociables.
Traduire l’altérité; noms propres ; Coran.
Boukerchi Lamia
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Arezki Abdenour
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pages 153-166.
Gobillot Geneviève
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pages 113-145.
Tarek Benaissa
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pages 30-39.
Ferhat Mameri
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pages 63-70.
Lafhej Imen
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pages 113-117.