Algerian Journal of Health Sciences
Volume 1, Numéro 2, Pages 15-20
2019-12-02

Article Original Cancers De La Prostate Non Métastatiques : Aspects épidémiologiques, Thérapeutiques Et Particularités évolutives

Auteurs : Mous Asma . Menouar B .

Résumé

Introduction et objectif : Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. La radiothérapie et l’hormonothérapie occupent une place essentielle dans l’arsenal thérapeutique des cancers de la prostate. Notre objectif était d’estimer la réponse thérapeutique de l’association de la radiothérapie et l’hormonothérapie dans le traitement de cancer de la prostate non métastatique. Matériels et méthodes : C’est une cohorte rétrospective menée à partir des dossiers des 18 patients atteints d’un adénocarcinome de la prostate non métastatique et qui ont été traités au service de radiothérapie CLCC Tlemcen entre septembre 2017 à decembre2018. Résultats : Age médian était 71.5 ans (59-81). Il était symptomatique chez 71.4% des cas. Le taux de PSA médian initial était de 22ng /ml (4-100). Les tumeurs ont été classées en T2B dans 33.3%, T2C dans 11.1%, T3 dans 55.6% des cas. L’envahissement ganglionnaires pelviens N1 représentent 22.2% des cas. Les cancers étaient de stades haut risque dans 83.3% des cas et intermédiaire dans 16.7% des cas selon la classification d’AMICO. Une hormonothérapie était associée à la radiothérapie chez 100% des cas suivie d’une radiothérapie locorégionale. Avec un suivi médian de 8 mois (53-6), une évaluation était faite par un bilan biologique, le taux médian de PSA était de 0.40ng/ml (0.02 -9.7). Conclusion : Le taux de PSA reste la pierre angulaire du test biologique des marqueurs tumoraux pour le diagnostic et pour l’évaluation post thérapeutique dans le cancer de la prostate.

Mots clés

Cancer de prostate, PSA, radiothérapie, hormonothérapie.