Revue des sciences commerciales et de gestion
Volume 6, Numéro 1, Pages 07-52
2010-07-31

Indépendance De La Banque Centrale Dans Une économie En Transition. Application Au Cas De La Banque D'algérie/ Première Partie

Auteurs : Ilmane Mohamed Chérif .

Résumé

Au cours des deux dernières décennies, le thème de l'indépendance de la Banque centrale a connu un développement fulgurant. Sur le plan théorique d'abord ou, en dépit des critiques qui lui sont adressées, la théorie de l'indépendance de la Banque centrale continue de gagner du terrain. Sur le plan pratique, ensuite, ou un nombre de plus en plus grand de pays, non seulement développés mais également en voie de développement et/ou en transition, accordent une indépendance accrue à leurs Banques centrales. L'Algérie, que l'on peut classer dans la catégorie des pays à économies en transition, n'est pas en reste. Pour une économie en transition, comme l'économie algérienne, la problématique de l'indépendance de la Banque centrale s'inscrit logiquement dans le cadre d'une problématique plus générale, celle de la transition d'une économie planifiée du centre vers une économie orientée par le marché. Un des aspects les plus importants du processus de transition est la réforme des institutions et/ou la mise en place de nouvelles en compatibilité avec le marché. Parmi ces institutions, le système monétaire et bancaire, la Banque centrale en tête, se positionne au premier rang. Cette transition doit concerner d'une part, les aspects : juridique, organisationnel, instrumental, tout comme elle doit concerner, d'autre part, la monnaie et le crédit eux-mêmes C'est ce processus qui est engagé depuis la promulgation de la Loi 90-10, du 14/04/1990, relative à la Monnaie et au Crédit (LMC), non sans hésitations voire, parfois, avec des reculs et des remises en cause.

Mots clés

Indépendance de la banque centrale, Economie en transition, Banque d’Algérie.