Revue Des Sciences Humaines
Volume 16, Numéro 2, Pages 49-56
2005-12-31
Auteurs : Djeghar Aicha .
En raison de sa diversité à travers l’histoire, l’architecture en Algérie est très complexe à estimer. Entre l’antique, le traditionnel, le colonial, le post-colonial et l’actuel, l’identification de l’architecture algérienne est difficile. Les cités numériques dont parle Tahar Djaout 1 ne sont pas le seul dénominateur commun aux cadres d’habitat dans nos villes. L’absence de l’esthétique dans l’environnement bâti est le grand identificateur de l’architecture d’aujourd’hui dans notre pays. Quelque soit la mouvance dans laquelle se trouvent l’art et l’architecture, la qualité de la production architecturale est à revoir : en dehors du déchirement identitaire spatial, l’architecture se vide du sens artistique de la définition même de l’architecture. Le beau est un adjectif auquel l’environnement produit en Algérie ne se conjugue pas. L’espace bâti est un simple agencement de bâtiments. La production architecturale actuelle manque de créativité. L’architecte algérien n’en est-il pas responsable ? Pour répondre à cette question où plutôt, pour réfléchir à cette hypothèse, l’article propose de débattre objectivement la problématique dans notre pays.
architecte ; créativité; architecturale en Algérie
Djouad Fatima Zohra
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Spiga Sassia
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pages 49-60.
Perry Edith
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pages 100-116.
Bouzar Mourad
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pages 372-397.