Dirassat
Volume 6, Numéro 3, Pages 27-39
2015-12-28

James Baldwin’s Nobody Knows My Name: American Social Discourse Paradoxical Functioning

Authors : Dalila Zeghar .

Abstract

In his book, Nobody Knows My Name (1963), James Baldwin deals with Black American identity evolution in a white hegemonic America. Through his experience as a man of colour, writer and art critic, he shows how American western ideal functions through a hegemonic social discourse “paradox” based on an interaction between segregation and integration. His study of the black American socio-historical context shows how the white dominant social discourse crosses various socio-economic and cultural spaces with huge consequences on the definition of a Negro, “a nigger”. However, Baldwin is optimistic. He develops the inevitable emergence of an Afro-American counter discourse which expresses a struggle for survival through African roots, black Arts Renaissance (music, literature) and political activism. Dans son livre No body Knows My Name (1963), James Baldwin traite de l’identité Noire Américaine et de sa relation au discours social de l’hégémonie américaine blanche. A travers son expérience en tant qu’homme de couleur, d’écrivain et de critique d’art, il montre comment l’idéal Euro-américain fonctionne à travers un discours social hégémonique paradoxal, basé sur une interaction entre ségrégation et intégration. Ainsi, la ségrégation détruit l’identité du Noir dans le but de le mener vers l’intégration aux valeurs dominantes. Son étude du contexte socio-historique montre comment le discours dominant traverse plusieurs espaces socio-économiques et culturels avec des conséquences énormes sur la définition du Noir, «a nigger». Cependant, Baldwin est optimiste. Il montre l’émergence inévitable d’un contre-discours Africain-Américain qui exprime une lutte de survie grâce aux racines Africaines, la Renaissance des Arts noirs (musique, littérature) et l’activisme politique.

Keywords

American Social Discourse paradoxical functioning