Revue d'économie et de statistique appliquée
Volume 4, Numéro 2, Pages 98-106
2007-12-31

Réflexions Sur La Relation Fiscalité, Dépenses Publiques Et Croissance Economique.

Auteurs : Zakane Ahmed .

Résumé

Depuis Adam Smith l’attitude des économistes est plutôt hostile à l’impôt et ses utilisations. C’est dans cet esprit que la plupart des économistes tendent à considérer que la fiscalité pénalise la croissance économique. Il est, en général, admis parmi les économistes, que les effets attendus de la fiscalité sur la croissance varient en fonction, du cadre théorique retenu (modèles de croissance néo-classique ou de croissance endogène), du facteur de production soumis à l’impôt (impôt sur le capital ou impôt sur le travail), des techniques de production et du processus d’accumulation du capital humain. Dans les modèles de croissance néo-classique de Solow (1956), Swan (1956), la fiscalité sur le revenu du capital ; assimilable à une réduction du taux d’intérêt net, peut modifier la répartition des revenus entre la consommation présente et future. Son influence est décomposée en un effet de substitution inter-temporelle défavorable à l’épargne et un effet de revenu favorable à l’épargne. Cette position est ambiguë; c’est le moins que l’on puisse dire.

Mots clés

Fiscalité, capital humain, croissance