Revue Nature et Technologie
Volume 6, Numéro 1, Pages 31-38
2014-06-30

Caractérisation Microbiologique Des Effluents De L’hôpital Mohamed V De Meknès Et étude De Leur Impact Sur L’environnement

Auteurs : Ameziane Nour Eddine . Benaabidate Lahcen .

Résumé

Les eaux résiduaires urbaines de la ville de Meknès constituent un réceptacle des effluents provenant des activités diverses, entre autres industrielles, hospitalières, agricoles … etc ; et ceci sans aucun traitement préalable. L’hôpital Mohammed V est l’un des plus importants établissements de santé publique à avoir des impacts sur ces eaux ; ses effluents sont déversés directement sans aucun traitement préalable dans le réseau d’assainissement de la ville et dégagés à ciel ouvert au niveau du quartier Ain Choubbik. C’est un hôpital très important à l’échelle régionale aussi bien que nationale ; il appartient à la classe 7 selon la classification de l’American Hospital Association [1] reposant sur le nombre de lits actifs, sa capacité litière est de l’ordre de 531 lits dont 416 sont fonctionnels ; d’où l’importance de le choisir comme modèle dans cette étude. L’objectif de cette recherche est de caractériser la pollution bactériologique des effluents de cet hôpital, estimer son intensité en la comparant avec celle d’autres effluents hospitaliers étudiés antérieurement, et puis avec celle des effluents urbains d’Ain Choubbik en vue d’estimer ses impacts sur ceux-ci. En effet les paramètres bactériologiques mesurés et comparés en deux stations : le regard principal des effluents de l’hôpital Mohamed V de Meknès et les eaux usées urbaines de Aïn Choubbik montrent que le taux de certaines espèces bactériennes dans celles-ci est très élevé par rapport aux effluents hospitaliers, il s’agit des coliformes totaux, coliformes fécaux et streptocoques fécaux ; pour d’autres espèces telles que les spores du clostridium, les germes totaux et les staphylocoques, leur concentration dans l’effluent de l’hôpital Mohamed V de Meknès est plutôt plus élevée par rapport à celle de l’effluent urbain de Aïn Choubbik.

Mots clés

Eaux résiduaires urbaines, hôpital Mohamed V, effluents hospitaliers, pollution bactériologique, coliformes, streptocoques, clostridium, germes, staphylocoques