Insaniyat
Volume 4, Numéro 1, Pages 79-87
2000-04-30
Auteurs : Benramdane Farid .
Nous voudrions montrer dans cet article que l’Etat civil d’Algérie et non algérien (il n’existe pas encore), n’assure pas la continuité de la transmission identitaire, en dépit d’une filiation plusieurs fois millénaire. Il est même la représentation mentale de la non-filiation, de la non-généalogie, caractérisée par l’intrusion violente de deux paradigmes de refondation de la personnalité algérienne par l’administration et l’armée coloniales françaises : le Senatus Consulte et la loi sur Etat Civil (1882). Comment est construit historiquement le système onomastique patronymique algérien ? Quelles stratégies porteuses ont déterminé, dans le passé, les représentations suivies et qu’en est-il aujourd’hui ? Jamais dans l’histoire du colonialisme et de ses rapports à la donne linguistique, une opération de dislocation identitaire,de déstructuration/ restructuration onomastique, n’a travaillé à un double niveau de la conscience : sémantique et formelle, tel qu’il est cristallisé dans l’Etat civil d’Algérie.
Identité; filiation ; famille; état civil ; nom et prénom.
السعيد خضراوي
.
pages 17-30.
Tensaout Safia
.
ص 54-65.
Azregainou Zahir
.
pages 485-501.
Bouziane Malika
.
pages 72-89.
Ghobriouen Fatma-zohra
.
Berki Dehbia
.
pages 137-145.