الخطاب
Volume 8, Numéro 16, Pages 83-96
2013-12-01

Lire Et Traduire Assia Djebar Au Japon

Auteurs : Ishikawa Kiyoko .

Résumé

La traduction joue un rôle indispensable dans la présentation et la diffusion de la littérature étrangère au Japon. C’est grâce à la traduction que l’on découvre tout écrivain du monde non seulement dans le divertissement mais aussi dans les recherché académiques. En tant que traductrice de L’Amour, la fantasia, la première traduction en japonais d’Assia Djebar parue en 2011, je me pencherai d’abord sur ce qu’a apporté la traduction des deux romans de l’auteure (La Femme sans sépulture en meme année), sur leur réception dans ce pays d’Extrême-Orient où la présence de la literature algérienne, surtout celle des femmes, est quasi inaperçue. La traduction contribuera désormais à l’enrichissement de l’étude de cette littérature au Japon. D’autre part, l’expérience de la traduction m’a donné une précieuse occasion de lire minutieusement l’œuvre d’Assia Djebar. C’est en traduisant que je me suis vraiment rendue compte de la richesse et de la complexité de L’Amour, la fantasia. En même temps, cette complexité du texte djebarien m’aconfronté à plusieurs difficultés de la traduction et à la problématique immanente du texte. Peut-on dire que l’écrivain Assia Djebar est une«traductrice» à plusieurs niveaux de la culture humaine, de langue, d’histoire et de mémoire? Djebar elle-même définit, dans l’ouverture des Femmes d’Alger dans leur appartement, son proper role d’écrivaine algérienne comme traductrice des «voix dans n’importe quelle langue non écrites, non enregistrées» des femmes. Autour de ce que le mot «traduire» me suggère, en présentant ma proper expérience de la traduction d’Assia Djebar, j’analyserai la spécificité et la créativité complexes de son écriture.

Mots clés

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