Les cahiers du CREAD
Volume 29, Numéro 104, Pages 5-32
2013-06-09
Auteurs : Amarouche Ahcene .
La question du statut de la monnaie est l’une des plus ardues de la science économique. Evacuée ou remise au centre de l’analyse par les théories orthodoxes, elle reste de statut indéfini. Sa caractérisation par les théories de la régulation comme forme institutionnelle fondamentale du capitalisme ne lève que partiellement l’ambiguïté : son rapport à la valeur est récusé ou occulté. Pourtant, c’est dans sa fonction de réserve de valeur qu’elle traduit la nature du capitalisme, un régime d’économie où joue à plein la loi de l’accumulation. Par analogie, l’économie de rente, qui est un régime d’économie où n’opère pas la loi de l’accumulation, est aussi celui où la fonction de réserve de valeur de la monnaie est évacuée, altérant ce faisant son statut théorique. Dans le prolongement, se trouve aussi altéré le statut des institutions de sa gestion (Banque centrale et Trésor). L’argumentaire est développé à travers les statistiques monétaires relatant les fondamentaux de l’économie de l’Algérie, où croissance et accumulation se trouvent dissociées.
Monnaie, institutions, Pouvoir, Economie de rente,Banque centrale, Trésor.
Brahmi Assia
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. Imekhelaf Rachida
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pages 1054-1068.
Datoussaid Aimad
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Labiad Naima
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pages 1413-1432.
Benabdallah Youcef
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pages 57-66.
Zahira Bedjaoui
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Hafida Benammar
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pages 64-84.