Les cahiers du CREAD
Volume 2, Numéro 10, Pages 91-128
1987-06-18
Auteurs : Elsenhans Hartmut .
Le titre de cet exposé peut paraître provoquant : N'avons nous pas appris que l'augmentation de la consommation est dépendante de l'augmentation de la productivité du travail, qu'elle exige des technologies toujours plus sophistiquées et donc l'accumulation du capital. Regardons alors la structure de la production industrielle dans un pays comme la RFA avant la hausse des prix du pétrole. Certes, dans l'ensemble de l'industrie le montant du capital brut est impressionnant. Mais ce montant ne doit pas être comparé au nombre des travailleurs. Puisque tous les instruments de production sont produits en dernière instance par du travail, le coût de ce travail et donc les salaires réels entrent dans la formation de la valeur de ces biens de capital exprimée en prix de marché. Le rapport entre masse des salaires (déflationnés par la hausse des prix) et le capital fixe en RFA n'est que de 3,5 en 1970[1]. La valeur du capital brut engagé par valeur du "capital variable" est donc faible ; si l'on considère un taux de remplacement de 10 années comme réaliste, le rapport entre formation de capital et masse des salaires correspond à 1:3 ou à un taux d'épargne social de 25 %. La vision du développement technique comme accumulation de valeurs-travail figées dans des équipements toujours plus lourds, contenant toujours plus de valeur-travail, est une vue de l'esprit. Il faut donc d'autres mécanismes pour le développement de la productivité du travail, dont par exemple la qualification toujours plus élevée du collectif des travailleurs. Cette qualification s'obtient par une certaine orientation du processus de maîtrise de la nature par l'homme, le développement économique
Egalitarisme social, développement économique,productivité du travail,
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