Recherche Agronomique
Volume 20, Numéro 1, Pages 43-60
2022-06-06

Etude Ethnobotanique Auprès De La Population Riveraine De Souk-ahras Cas Du Romarin à Taoura Et Du Figuier De Barbarie à Sidi-fredj.

Auteurs : Fedjer Zineb .

Résumé

Résumé : Le figuier de barbarie et le romarin sont deux espèces négligées, qui se développement convenablement dans les conditions arides, à Souk-Ahras. Le patrimoine de médecine traditionnelle lié à leur utilisation est transmis oralement, de génération en génération, avec le risque d’une déperdition menaçante. Donc sa prescription s’impose, surtout qu’il constitue une base de données très recherchée par les scientifiques. C’est dans cette optique que s’inscrit la présente étude ethnobotanique. La méthode adoptée est celle de l’enquête, en utilisant un questionnaire inspiré de celui utilisé par Le Floch (1983) en Tunisie. Il est élaboré avec des questions directes adressées aux informateurs, pendant la campagne (2017/2018). Les résultats obtenus révèlent que le romarin est utilisé par les hommes (57 %), et par les femmes (43 %). La tige feuillée est la partie la plus utilisée (65%), puis les fleurs (35%), surtout sous forme d’infusion (84%), pour les soins liés aux troubles respiratoires dont la toux (85%). Concernant, le figuier de barbarie, celui-ci est considéré comme un alicament (63 %). Il s’inscrit dans les soins traditionnels (38 %), en utilisant les fleurs (45 %). Il est préparé en tisane (63%), cru (17%), et sous forme de gel (13%). Dans le mode d’utilisation, celui de la décoction est le plus fréquent (62%), suivi par le cataplasme (28%), et ceci pour soulager les problèmes digestifs (41 %), et pour lutter contre la chute des cheveux (24 %). Globalement, ce type de soins permet, l’amélioration de l’état du malade avec un taux de 93%.

Mots clés

Mots clés : Romarin, figuier de barbarie, ethnobotanique, plantes médicinales, Souk-Ahras.