Revue algérienne des lettres
Volume 5, Numéro 2, Pages 79-98
2021-12-31
Auteurs : Bouchelta Mohamed .
Les années 1990 constituent un tournant dans la vie psychologique et sociale des Algériens dans la mesure où elles laissèrent un traumatisme indicible. La littérature algérienne francophone, fidèle à son devoir de mémoire, plonge au cœur des années de braise pour en véhiculer une représentation. De La Malédiction (1993) de Rachid Mimouni, à L’étrave (2017) de Nabil Farès, en passant par Et l’ombre assassine la lumière (2010) de Youcef Merahi et Des pierres dans ma poche (2015) de Kaouther Adimi, les auteurs de générations et de formations distinctes nous emmènent aux fins fonds de la violence ayant mis un peuple au bord de l’abîme. La réappropriation d’une mémoire aussi traumatique ne serait pas possible sans la mise en exergue d’une capacité de résilience dont témoigne l’étude des personnages.
mémoire ; résilience ; traumatisme ; exil ; violence
Boukerzaza Khaoula
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pages 167-177.
Slimani Sarah
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pages 199-214.
Benyahia Kinda
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pages 57-65.
Azzouz Fatima-yasmine
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Benslimane Radia
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pages 65-75.