Passerelle
Volume 5, Numéro 1, Pages 255-281
2015-12-31
Auteurs : Harig-benmostefa Fatima Zohra .
L‘emprunt dans son principe, l‗introduction d‗un terme étranger dans un système linguistique, n‗est pas un acte de création linguistique ; il consiste à se servir d‗un signifiant étranger déjà existant en référence à un signi-fié lui-même étranger. Cette translation serait pour cer-tains un acte de paresse linguistique ; mais on a vu que le processus d‗intégration de l‗élément étranger susci-tait des formes linguistiques nouvelles morpho-syntaxiques ou sémantiques. Par un autre aspect, l‗emprunt peut être générateur de création linguistique ; à partir du moment où le vocabulaire étranger est pré-dominant dans un secteur du lexique, il peut se pro-duire un processus de rejet. Il est alors nécessaire de faire appel aux possibilités de création offertes par le système lexical de la langue emprunteuse pour substi-tuer un terme national au terme étranger. Nous nous proposons d‘examiner, dans cette article un mode particulier de la construction de la référence,. L‗intérêt se porte plus particulièrement sur les em-prunts à une autre langue. Ce sont des mots dont l‗utilisation engage fortement la responsabilité du locu-teur. Ils risquent de trop révéler, de dépasser l‗intention de ce dernier et de créer un effet paradoxale .
Emprunt, emprunt lexical, realia, praxèmatique, déno-mination, équivalence, catégorisation, recomposition sémantique, hyperonyme / hyponyme, nomination, ac-tualisation, procédés de la nomination, traduction, ex-tralinguistique. Emprunt fait du français à l‘arabe : Le cas de «caïd »
Mzoughi Inès
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pages 38-49.
Harig Fatima
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pages 110-123.
Harig Fatima Zohra,
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pages 76-88.
Harig Benmostefa Fatima Zohra
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pages 39-45.
Bestandji Nabila
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pages 43-58.