Passerelle
Volume 6, Numéro 1, Pages 66-85
2016-12-31
Auteurs : Layadi Khadidja .
Certes, la culture est transmise grâce à la langue. Mais de quelle culture s‘agit-il lorsqu‘on considère La Tri-logie de Mohamed Dib pour ne citer que cet exemple ? Et l‘on se demande si ce Français utilisé par Dib est compris aussi bien par les français que par l‘analyste. Ainsi cet écrivain a su véhiculer un dialecte Algérien à l‘aide du calque. Cependant la connaissance des cir-constances et du contexte qui englobent cette écriture sont nécessaires à l‘interprétation de ces interactions tout au long du discours. Parfois, la plume du narra-teur elle-même vacille entre le terme en Arabe dialectal et son soi-disant équivalent en Français. En effet, les signes culturels, sociaux et religieux appa-raissent tous dans la démarcation ‗haïk/voile‘ : « Zhor se débarrassait de son voile, sans haïk ! Même sur cette route déserte, si sa mère avait pu s‘en douter. Aïe ! » Ce ‗haïk‘ à lui seul sert à refléter le sens de la pudeur que porte en elle toute une société. Finalement, faut-il écrire : ‗Hamid est un coupeur de route ?‘ ou bien ‗Est-ce-que Hamid est un brigand de grand chemin?‘
Le calque et Dib : Sur les traces du Miel dans du bois de sureau
Mouffouk Samia
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pages 89-99.
Benslimane Radia
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pages 331-344.
Sari Ali Hikmet
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pages 68-79.
Soltani El Mehdi
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pages 134-143.