SOCLES
Volume 8, Numéro 1, Pages 284-305
2019-12-28
Auteurs : Diarra Modibo .
Cet article s'escrime à montrer que le récit oral peut s’imbriquer à l’écriture romanesque et lui donner un ton particulier contribuant à la création d’une nouvelle dimension esthétique appelée le postmodernisme. Nous proposons ainsi une lecture postmoderne d'un roman d’Alain Mabanckou, Mémoires de porc épic, en nous appuyant essentiellement sur les outils des genres oraux en plein essor dans le roman. En lisant le roman, on est vite emballé par le merveilleux Hormis la présence d’un animal, le porc-épic, qui s’exprime dans le langage humain, il faut noter aussi la présence d’un baobab qui l’écoute et qui reçoit ses confessions. Ainsi, l’oralité redynamise-t-elle le récit romanesque et par le choix du personnage narrateur, on peut parler d’un « conte romanesque » au sens de Maurice Bandaman. Par cet aspect merveilleux, le récit est l’occasion, pour l’auteur, de porter un jugement sévère sur les hommes et leur société.
Oralité ; conte ; postmodernisme ; redynamiser ; merveilleux ; écriture ; esthétique
Soltani Feyrouz
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Belkacem Dalila
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pages 328-336.
Diarra Modibo
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pages 37-52.
Boudonga Randy-jemael
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pages 75-85.
Mapendano Byamungu Jean-claude
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pages 64-84.
Villella Dalila
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pages 219-229.